|
Liste des Bulletins Cliquer sur une date pour voir le bulletin 9 janvier 2005 8 janvier 2005 7 janvier 2005 6 janvier 2005 5 janvier 2005 4 janvier 2005 3 janvier 2005 2 janvier 2005 1er janvier 2005 31 décembre 2004 22 décembre 2004 19 décembre 2004 20 novembre 2004 Me contacter : |
Bulletin du 10 janvier 2005
Des nouvelles photos sont en ligne dans la Galerie Photo !
18h 30 : Des nouvelles fraîches de Nicolas. C'est vers 18h 30 que nous
avons réussi à joindre Nicolas : la liaison téléphonique est mauvaise
mais Nicolas en grande forme nous livre l'historique de son abandon. Il était alors 11h du matin, Nicolas aurait eu le temps de réparer, s'il avait disposé des bonnes pièces. Les quelques pièces de rechange qu'il avait avec lui étaient malheureusement insuffisantes vu la gravité de la panne. Sans assistance possible (le
camion d'assistance prenant un trajet beaucoup plus direct pour relier
la ville d'arrivée), il ne restait plus qu'à attendre le camion balais
! Ce n'est que dimanche à 16
heures que le camion balais rejoint le campement à Atar. 21h 30 : Abandon de Nicolas : la mécanique toujours nous trahit ! Coup de tonnerre ce soir,
Nicolas abandonne le Dakar dans la 9eme étape : embrayage cassé ! 10 h 00 : Confusion dans l'organisation La tempête de sable des jours
passés n'est pas sans répercussions sur l'organisation du Dakar. A
cette heure : C'est donc reparti : au programme du jour, du sable, encore du sable et toujours du sable ! (cf profil de l'étape) 22h 00 : On a retrouvé Nicolas ! Les nouvelles sont encore que partielles, mais Nicolas vient de rallier Tichit ... avec 24 heures de retard. Près de la moitié des concurrents était encore non parvenu à Tichit à 21h 00. Nicolas à passé le nuit dernière dans le désert, heureusement hébergé dans un camion car les nuits mauritaniennes sont très fraîches ... et fait rarissime la pluie s'était invitée pour tout arranger ! Nicolas est épuisé par ses 48 heures d'errance mais fermement décidé à prendre le départ demain matin pour rallier Atar : 300Kms très roulant ou les difficultés sont concentrées sur la fin de l'étape. 21h 00 : L'enfer à un nom : Tichit ! Depuis deux jours l'apocalypse s'est abattue sur le Dakar : vent de sable, visibilité réduite à néant, surconsommation des machines, défaillances techniques dues à ce sable qui s'infiltre partout, perte des repères, canicule le jour et frimas la nuit .... Rien n'aura été épargné aux concurrents qui se sont égarés par centaine et qui, depuis hier après-midi, errent dans le désert Mauritanien ou ils se trouvent souvent stoppés faute de carburant. Bon nombre de balises de détresse ont été activées .... pour l'instant encore aucune nouvelle de Nicolas, mais dans la confusion générale, rien d'alarmant. 20h 00 : Vent de sable et confusion totale sur le Dakar ! Alors que l'épreuve d'hier n'est pas finie (bon nombre de concurrents, dont Nicolas, n'ont pas rejoint l'arrivée), celle d'aujourd'hui a été raccourcie avant d'être annulée... et personne ne peut dire ce que sera celle de demain ! Le désordre règne dans l'organisation et la situation évolue heure par heure Cf Ci-dessous le communiqué officiel de l'organisation
7h 00 : Pas de nouvelles ! Aucune nouvelle de Nicolas depuis son départ hier matin pour Zouérat. Nous ne disposons que de ces temps de passage au 2 contrôle qui jalonnaient les 669 Kms de cette plus longue étape du Dakar ... et pas encore de son temps d'arrivée. Toutefois, l'organisation du Dakar a déjà programmé le départ de Nicolas ce matin à 11h 10 ... donc à l'heure qu'il est, l'abandon n'est pas évoqué. Il semblerait que 80 motards seulement soient classés pour l'étape d'hier. Résultat à vérifier en cours de matinée sur le site officiel du Dakar. Cette étape aura été un piège pour l'équipe Bunny's Up dont fait partie Nicolas puis que sur 4 engagés, à cette heure 2 ont abandonné : Frédéric Houache et Xavier Veret (fracture d'un pied) [source : site Bunny's Up] Nicolas assure sur la route
de Zouerat ! Mais au bout des 622 Kms (dont 492 de spéciale, respect s'il vous plait), le bonheur pour Nicolas de voir son grand ami Cyril Despres mener au classement général. Demain, grand frisson et
grande vitesse dans un désert de sable et de dune mais aussi du trial
au milieu de gigantesques falaises : la démesure ! Au fait, Nicolas nous a fait parvenir ce jour 2 photos du prologue de Barcelone : a découvrir dans la galerie photo ! 19h 00 : Mission accomplie !
7h 00 : C'est parti pour le grand cirque ! Epreuve colossale aujourd'hui entre Agadir et Smara : 654 Km dont
381 Km chronométrés (voir le
profil de l'étape). Au menu du jour des pistes caillouteuses et
cassantes qui devront être négociées avec discernement et forceront à
réduire l'allure. Bref dès son arrivée sur les terres africaines, le
Dakar s'offre une étape qui ressemble à un Everest : les écarts vont
commencer à sérieusement se creuser entre les concurrents. Brouillard dans le désert ! Cette journée du 3 janvier qui devait marquer
le début des épreuves africaines du Dakar s'est noyée dans un épais
brouillard. Les commissaires de courses ont préféré annuler la seule
spéciale de la journée pour les motos, les hélicoptères de la sécurité
ne pouvant prendre les airs. Classement inchangé pour Nicolas : 194e ça ne peut que s'arranger ! 11h 00 : Ça remonte doucement au classement général ! Fini les galères mécaniques pour cette deuxième
spéciale espagnole avant l'Afrique. Nicolas a réalisé un très honorable
temps de 10' 41'' sur la spéciale de 10 Kms du jour. 9h 10 : Ou l'on parle de Nicolas sur le site officiel du Dakar :
Une liaison de 920 Kms pour casser les hommes et les machines ! Liaison très dangereuse entre Barcelone et
Grenade pour éprouver les mécaniques et les hommes : cette première
longue épreuve a pour but de faire abandonner en Europe ceux dont la
préparation n'aurait pas permis d'aller très loin en Afrique. Nicolas est en très grande forme et la machine ronronne à merveille. Demain petite spéciale sur un terrain militaire des environ de Grenade et liaison jusqu'au port d'Algesiras..... et vogue Nicolas vers l'Afrique.
Bonjour à tous, Voilà un second message avant le départ. L’occasion de vous livrer mes dernières impressions, les idées qui me traversent l’esprit à quelques heures du D day. Ce week-end, je suis allé chercher ma moto chez le préparateur. Un moment fort ! Puis direction Levis Saint Nom où toute la famille de Frédéric nous attendait pour la présentation officielle des motos. Au préalable, séance de pose des autocollants sur les motos. Les stickers, choisis soigneusement, ont tous trouvés place sur les flancs de la moto. Parfois, en les appliquant, je me demandais quel sol allait les accueillir en premier… Espagne, Maroc, Mauritanie, Mali, Sénégal. Tous peut-être… qu’importe, j’ai de quoi les remplacer. Déjà un premier petit grain de sable. La broderie d’un écusson a pris du retard et la fabrication de mes tenues a été annulée. Je n’ai pas pu présenter mes tenues de course. Dommage. Je les recevrai quelques heures avant le départ pour Barcelone et je devrai les porter dans mes bagages alors qu’un camion devait s’en charger… Chaque détail compte. La séance de pose des autocollants est aussi la première prise de contact physique avec la moto. J’en profite pour regarder chaque détail. Imaginer quelques améliorations. Plusieurs évolutions seront apportées d’ici le départ : position du guidon, placement de l’instrumentation, leviers et pédales de secours attachés sur le cadre, … ne rien oublier. Et puis, cette présentation concrétise des mois de préparation, donne du sens à l’expression répétée mille fois à mon entourage «je vais m’entraîner»… tout ça pour ça ! En levant le nez de ma monture, j’ai pu observer le regard des autres. Incompréhension, stupéfaction, envie et curiosité. Même si le nombre d’engagés est important cette année, nous ne sommes pas si nombreux à franchir le pas, à nous lancer ce genre de défis. C’est peut-être ça la plus grande question : quelle mouche t’a piqué ? Si je savais ! A ce sujet, voici une petite anecdote qui date du début des années 80. Je n’avais pas plus de 13 ans, et un jour de décembre, je demande à mon Papa de m’acheter le magazine Le Point. Je crois qu’il s’est vraiment demandé quelle mouche m’avait piqué. Il a vite compris… c’était pour avoir la liste des engagés au Paris-Dakar ! Voilà, je vous donne rendez-vous au départ. Le système de transmission satellite sera opérationnel à partir des étapes marocaines et je communiquerais chaque jour une chronique audio d’une minute sur les faits marquants de ma journée. Une façon de capter un peu plus en profondeur la vie du bivouac. D’ici là, je vous souhaite à tous, de très bonnes fêtes de fin d’année. Nicolas Bonjour à tous, A moins d´un mois du départ pour Barcelone, il est temps de vous donner quelques nouvelles. Ces derniers jours ont été décisifs dans l´organisation de cette grande aventure. Tout d´abord, j´ai rencontré une dernière fois mon préparateur physique. Selon ses observations, je suis d´ores et déjà prêt. «Maintenant, c´est dans ta tête que ça se passe». Ce genre de déclaration me motive par-dessus tout. Je ne peux imaginer un abandon pour panne de «bras» alors, certainement pas sur panne de « tête ». Je vais employer les derniers jours pour effectuer les derniers réglages du corps et de l´esprit. Coté technique, là aussi le calendrier est respecté. La moto est prête. Il ne reste plus qu´à installer le nouveau système de sécurité « Sentinel ». Il s´agit d´une alarme activée à distance par n´importe quel véhicule me rattrapant. Le signal sonore me permettra de me ranger sur le bas coté et d´éviter ainsi les mésaventures du dernier Rallye de Tunisie (rencontres brutales avec le Nissan d´Isabelle Pâtisser et le Pro Truck). Sur le plan administratif et sportif, le point de non retour est franchi. ASO à collecté la dernière partie de l´engagement (aïe, aïe !), et a dévoilé les derniers détails du parcours. « Les concurrents y trouveront ce qu´ils viennent y chercher ». C´est par ce type de phrases laissant toutes interprétations possibles, que l´organisateur fait monter la pression ! Le nombre d´engagés n´a jamais été aussi important. Pour des raisons évidentes de logistique, nous devrons faire face à un début de rallye difficile. L´objectif pour ASO : éclaircir les rangs rapidement. Une multitude de petits détails devront être réglés d´ici le départ. Par exemple la descente jusqu´à Algeciras. Je vais certainement utiliser une tenue « européenne » pour lutter contre le froid (combinaison, casque intégral, gros gants, ...). Comment m´en débarrasser au moment de monter sur le bateau ? Chaque jour m´apporte une nouvelle question. Je ne veux rien oublier, ne rien négliger pour pouvoir consacrer toute mon énergie à la course sans me divertir sur des questions que je peux résoudre maintenant. Mi décembre, je vais procéder à la traditionnelle pose des stickers sur la moto. Cette « cérémonie » symbolise le passage définitif de la phase de préparation à la phase d´action. Mes prochaines nouvelles seront certainement consacrées à cet événement... photos à l´appui ! A bientôt. Nicolas Bayle PS : n´hésitez pas à me communiquer les adresses de personnes intéressées par cette news. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||