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Me contacter :
nicolas@bayle.fr
(réponse après le dakar !)


Bulletin du 10 janvier 2005
le dernier !

Chronique audio :
Dernière Chronique de Nicolas réalisée à Atar, dimanche soir au moment du départ.

Cliquer sur l'image
pour lancer la chronique

Micro

Des nouvelles photos sont en ligne dans la Galerie Photo !

Merci à tout ceux qui ont apporté leur soutien à Nicolas en leur envoyant un mail ou tout simplement en consultant ce site (plus de 6 000  pages vues depuis le 20 décembre !).

Comme Nicolas ne verra pas les rives
du Lac Rose cette année,
nous lui offrons cette image
pour patienter jusqu'à l'année prochaine


Bulletin du 9 janvier 2005

18h 30 : Des nouvelles fraîches de Nicolas.

C'est vers 18h 30 que nous avons réussi à joindre Nicolas : la liaison téléphonique est mauvaise mais Nicolas en grande forme nous livre l'historique de son abandon.
C'est samedi, vers le Km 100 de l'étape 8 TICHIT > TIDJIKJA,  une soixantaine de kilomètres avant le premier contrôle de passage,  que l'embrayage de la Honda 400 XR a donné des signes de fatigue ... avant de casser.

Il était alors 11h du matin, Nicolas aurait eu le temps de réparer, s'il avait disposé des bonnes pièces. Les quelques pièces de rechange qu'il avait avec lui étaient malheureusement insuffisantes vu la gravité de la panne.

Sans assistance possible (le camion d'assistance prenant un trajet beaucoup plus direct pour relier la ville d'arrivée), il ne restait plus qu'à attendre le camion balais !
C'est à 17h que ledit camion arrive, en même temps que la tempête de sable. La piste est encore longue et elle ressemble à un calvaire ou nombre de concurrents sont à ramasser ,épuisés. La tempête de sable s'intensifiant, la progression cesse à la nuit tombée ... et une deuxième nuit dans le désert en 3 jours pour Nicolas !

Ce n'est que dimanche à 16 heures que le camion balais rejoint le campement à Atar.

Pour Nicolas, retour immédiat sur Paris : avion vers 22h 30 et arrivée à Paris vers 5h 00 du matin.


Bulletin du 8 janvier 2005

21h 30 : Abandon de Nicolas :  la mécanique toujours nous trahit !

Coup de tonnerre ce soir, Nicolas abandonne le Dakar dans la 9eme étape : embrayage cassé !
Alors que les étapes les plus dures avaient été passées avec succès et que Nicolas s'acheminait vers la journée de repos de demain pour reprendre des forces avant la dernière semaine de rush, il a été trahi par sa moto qui jusqu'à maintenant avait fait preuve de fiabilité.
Plus d'informations sur l'abandon de Nicolas demain.

10 h 00 : Confusion dans l'organisation

La tempête de sable des jours passés n'est pas sans répercussions sur l'organisation du Dakar. A cette heure :
     - l'abandon de Frédéric Houache annoncée par l'organisation et relayée hier matin n'est plus effective ... Frédéric est sur la liste des partants de ce matin !
     - Nicolas est aussi sur la liste des partants avec une heure de départ théorique à 8h 52

C'est donc reparti : au programme du jour, du sable, encore du sable et toujours du sable ! (cf profil de l'étape)


Bulletin du 7 janvier 2005

22h 00 : On a retrouvé Nicolas !

Les nouvelles sont encore que partielles, mais Nicolas vient de rallier Tichit ... avec 24 heures de retard. Près de la moitié des concurrents était encore non parvenu à Tichit à 21h 00.

Nicolas à passé le nuit dernière dans le désert, heureusement hébergé dans un camion car les nuits mauritaniennes sont très fraîches ... et fait rarissime la pluie s'était invitée pour tout arranger !

Nicolas est épuisé par ses 48 heures d'errance mais fermement décidé à prendre le départ demain matin pour rallier Atar : 300Kms très roulant ou les difficultés sont concentrées sur la fin de l'étape.


Bulletin du 6 janvier 2005

21h 00 : L'enfer à un nom : Tichit !

Depuis deux jours l'apocalypse s'est abattue sur le Dakar : vent de sable, visibilité réduite à néant, surconsommation des machines, défaillances techniques dues à ce sable qui s'infiltre partout, perte des repères, canicule le jour et frimas la nuit ....

Rien n'aura été épargné aux concurrents qui se sont égarés par centaine et qui, depuis hier après-midi, errent dans le désert Mauritanien ou ils se trouvent souvent  stoppés faute de carburant. Bon nombre de balises de détresse ont été activées .... pour l'instant encore aucune nouvelle de Nicolas, mais dans la confusion générale, rien d'alarmant.

20h 00 : Vent de sable et confusion totale sur le Dakar !

Alors que l'épreuve d'hier n'est pas finie (bon nombre de concurrents, dont Nicolas, n'ont pas rejoint l'arrivée), celle d'aujourd'hui a été raccourcie avant d'être annulée... et personne ne peut dire ce que sera celle de demain ! Le désordre règne dans l'organisation et la situation évolue heure par heure

Cf Ci-dessous le communiqué officiel de l'organisation

 
La météo n'est décidément pas la complice la plus accommodante avec les organisateurs du rallye, qui ont été contraints d'annuler une deuxième spéciale aujourd'hui, après avoir déjà procédé à la suppression de celle prévue entre Rabat et Agadir, uniquement pour les motards. Les difficultés avaient commencé la veille puisque pour la spéciale la plus longue du rallye, les concurrents avaient commencé à souffrir du manque de visibilité sur la région, déjà bien avant que sept des neuf hélicoptères de l'organisation soient obligés de se poser pour la nuit.

Devant les problèmes prévisibles pour l'ensemble des concurrents en course, la direction avait alors décidé dans un premier temps de décaler de quelques heures le départ de l'étape 8 dont la spéciale devait être raccourcie (130 km au lieu de 520 km). Mais l'évolution espérée dans la nuit n'a pas eu lieu, la visibilité étant tout aussi faible en début de matinée. De plus, une grande partie des véhicules encore en route vers Tichit ont rencontré des problèmes de surconsommation. Dans un souci de secours aux concurrents tombés en panne sèche et devant l'impossibilité matérielle de lancer l'étape 8, une nouvelle décision a été annoncée par Etienne Lavigne, directeur de l'épreuve : la spéciale est annulée et les concurrents arrivant à Tichit dans la journée ne seront pas déclarés hors-course.

A 13h30 (heure GMT), soit au moment de la fermeture du CH arrivée,107 motos avaient été enregistrées à Tichit. Quinze d'entre elles sont arrivées après 24 h de course et encourent une pénalité d'une heure. Ceux qui se présentent à Tichit depuis ont la possibilité de prendre le départ en liaison vers Tidjikja, la seule obligation, en plus des 9 heures supplémentaires de pénalité, étant d'arriver à Tidjikja pour le départ de l'étape 9 au plus tard une demie-heure avant le départ programmé du dernier motard. Actuellement, les 107 motos qui se sont présentées avant la fermeture du CH arrivée ont pris le départ vers Tidjikja. En autos, 75 équipages sont arrivés avant 13h30, dont 8 soumis à pénalité. En camions, 35 véhicules avaient pointé, dont un sous le coup d'une pénalité.

Tout au long de la journée, le nombre de véhicules se présentant à Tichit a grimpé à 234, 39 ayant fini dans le camion balai ou déclenché leur balise de détresse, et 108 autres, tous localisés, sont encore dans le désert en route vers Tichit (point à 18h00 GMT). C'était par exemple le cas de Josep-Maria Servia, arrivé au bivouac vers 17h00 : il n'a certes plus grand espoir de figurer sur le podium à Dakar mais il poursuit le périple avec enthousiasme. Les dernières nouvelles de son coéquipier Jean-Louis Schlesser, transmises par son team manager Régis Sellier, sont en revanche pessimistes : il est sorti de l'itinéraire de la spéciale et serait dans un village entre le Fort de Gallaouiya et Atar. Ari Vatanen, qui a lui-aussi été victime d'une panne d'essence après les problèmes de transmission de la veille, a continué son chemin tracté par un camion qui lui est venu en aide.
 

 

7h 00 : Pas de nouvelles !

Aucune nouvelle de Nicolas depuis son départ hier matin pour Zouérat. Nous ne disposons que de ces temps de passage au 2 contrôle qui jalonnaient les 669 Kms de cette plus longue étape du Dakar ... et pas encore de son temps d'arrivée.

Toutefois, l'organisation du Dakar a déjà programmé le départ de Nicolas ce matin à 11h 10 ... donc à l'heure qu'il est, l'abandon n'est pas évoqué.

Il semblerait que 80 motards seulement soient classés pour l'étape d'hier. Résultat à vérifier en cours de matinée sur le site officiel du Dakar.

Cette étape aura été un piège pour l'équipe Bunny's Up dont fait partie Nicolas puis que sur 4 engagés, à cette heure 2 ont abandonné : Frédéric Houache et Xavier Veret (fracture d'un pied) [source : site Bunny's Up]


Bulletin du 5 janvier 2005

Nicolas assure sur la route de Zouerat !
Une bien longue étape encore aujourd'hui entre Maroc et Mauritanie, avec des premiers kilomètres aussi cassants que ceux d'hier mais une fin d'étape beaucoup plus roulante !

Mais au bout des 622 Kms (dont 492 de spéciale, respect s'il vous plait), le bonheur pour Nicolas de voir son grand ami Cyril Despres mener au classement général.

Demain, grand frisson et grande vitesse dans un désert de sable et de dune mais aussi du trial au milieu de gigantesques falaises : la démesure !
Cette étape s'avère roulante mais épuisante : ce sera Le Jour Le Plus Long version Mauritanienne : 660 Kms de spéciale !

Au fait, Nicolas nous a fait parvenir ce jour 2 photos du prologue de Barcelone : a découvrir dans la galerie photo !


Bulletin du 4 janvier 2005

19h 00 : Mission accomplie !
Quelque nouvelles de Nicolas récoltées ce soir vers 19h 00 alors qu'il attendait son assistance pour pouvoir monter sa toile de tente et dormir !
Car la journée fut éprouvante ...la longue étape du jour a été négociée de main de maître par Nicolas,  il ne fallait pas forcer son talent  pour être  sûr qu'homme et machine finissent entier : c'est ce qu'il a fait.
Le parcours sinueux et caillouteux de l'étape nécessitait une grande concentration sur la conduite : objectif, surtout ne pas tomber sur les arrêtes aiguisées qui servent de piste pendant des centaines de kilomètres.
Les temps réalisés par Nicolas durant cette 5eme étape :

Étape 5 - AGADIR - SMARA
Classement étape : 135
          Classement général : 177
Checkpoints en heures
Départ
10:54:30 (193e)
CP01
12:38:31 (184e)
CP02
13:50:30 (174e)
CP03
16:17:51 (158e)
Arrivée
16:56:24 (157e)
Checkpoints en temps
Départ
00:00:00
CP01
01:44:01 (180e)
CP02
02:56:00 (155e)
CP03
05:23:21 (144e)
Arrivée
06:01:54 (136e)


Tout c'est donc bien passé même si la fatigue se fait ressentir ce soir, la moto est en pleine forme et continue à marcher pour le mieux.

Demain passage en Mauritanie ... une nouvelle aventure commence.

7h 00 : C'est parti pour le grand cirque !

Epreuve colossale aujourd'hui entre Agadir et Smara : 654 Km dont 381 Km chronométrés (voir le profil de l'étape). Au menu du jour des pistes caillouteuses et cassantes qui devront être négociées avec discernement et forceront à réduire l'allure. Bref dès son arrivée sur les terres africaines, le Dakar s'offre une étape qui ressemble à un Everest : les écarts vont commencer à sérieusement se creuser entre les concurrents.
Pour Nicolas, comme pour beaucoup de motards, elle va être abordée sans 'échauffement' aux pistes africaines, puisque la spéciale d'hier a été annulée.
Une entrée en matière un peu rude qui éprouvera les hommes et leurs machines : ce soir à l'appel, il y aura déjà des manquants !


Bulletin du 3 janvier 2005

Brouillard dans le désert !

Cette journée du 3 janvier qui devait marquer le début des épreuves africaines du Dakar s'est noyée dans un épais brouillard. Les commissaires de courses ont préféré annuler la seule spéciale de la journée pour les motos, les hélicoptères de la sécurité ne pouvant prendre les airs.
Moralité : tous les motards roulent en convoi jusqu'à Agadir ... à demain les choses sérieuses !

Classement inchangé pour Nicolas : 194e ça ne peut que s'arranger !


Bulletin du 2 janvier 2005

11h 00 : Ça remonte doucement au classement général !

Fini les galères mécaniques pour cette deuxième spéciale espagnole avant l'Afrique. Nicolas a réalisé un très honorable temps de 10' 41'' sur la spéciale de 10 Kms du jour.
Il remonte au classement général à la 194e place !

9h 10 : Ou l'on parle de Nicolas sur le site officiel du Dakar :

09:10  Motos – La spéciale démarre

copyright
ASO 2005

 Le motard Nicolas Bayle est le premier à s’élancer sur les 10 km de piste aménagés sur le terrain militaire d’Armilla, après 6 km de liaison depuis le centre de Grenade. Les concurrents partiront toutes les 30 secondes dans l’ordre inverse du classement général, les dix premiers prenant leur départ avec une minute d’intervalle. David Frétigné, en tant que leader, sera le dernier motard chronométré.

Bulletin du 1er janvier 2005

Une liaison de 920 Kms pour casser les hommes et les machines !

Liaison très dangereuse entre Barcelone et Grenade pour éprouver les mécaniques et les hommes : cette première longue épreuve a pour but de faire abandonner en Europe ceux dont la préparation n'aurait pas permis d'aller très loin en Afrique.
Après une petite parade dans Barcelone ce matin à 10h 15, Nicolas à pris la route de Grenade vers 11h 00 ... Une très longue route parsemée de concurrents qui regardent fumer leur moteur sur le bas-côté.
Arrivée de Nicolas à Grenade vers 20h 30, transis de froid : il n'avait pas prévu de vêtements assez chaud pour une balade de nuit.

Nicolas est en très grande forme et la machine ronronne à merveille.

Demain petite spéciale sur un terrain militaire des environ de Grenade et liaison jusqu'au port d'Algesiras..... et vogue Nicolas vers l'Afrique.


Bulletin du 31 décembre 2004

A Barcelone, un prologue raté mais le moral intact !
En signant le 225e temps sur 228 candidats classés, le prologue barcelonais de Nicolas a viré au cauchemar ... tout cela à cause d'un petit robinet monté à l'envers !

La boucle de 6 Km de ce prologue devait être une promenade de santé : Nicolas à mis plus de 43 minutes pour l'achever ... écoutez son récit !

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Bulletin du 22 décembre 2004

Chronique audio :
Les préparatifs avant le départ : vérification du paquetage ... tout est-il bien prêt ?

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Bulletin du 19 décembre 2004

Bonjour à tous,

Voilà un second message avant le départ. L’occasion de vous livrer mes dernières impressions, les idées qui me traversent l’esprit à quelques heures du D day.

Ce week-end, je suis allé chercher ma moto chez le préparateur. Un moment fort ! Puis direction Levis Saint Nom où toute la famille de Frédéric nous attendait pour la présentation officielle des motos.

Au préalable, séance de pose des autocollants sur les motos. Les stickers, choisis soigneusement, ont tous trouvés place sur les flancs de la moto. Parfois, en les appliquant, je me demandais quel sol allait les accueillir en premier… Espagne, Maroc, Mauritanie, Mali, Sénégal. Tous peut-être… qu’importe, j’ai de quoi les remplacer.

Déjà un premier petit grain de sable. La broderie d’un écusson a pris du retard et la fabrication de mes tenues a été annulée. Je n’ai pas pu présenter mes tenues de course. Dommage. Je les recevrai quelques heures avant le départ pour Barcelone et je devrai les porter dans mes bagages alors qu’un camion devait s’en charger… Chaque détail compte.

La séance de pose des autocollants est aussi la première prise de contact physique avec la moto. J’en profite pour regarder chaque détail. Imaginer quelques améliorations. Plusieurs évolutions seront apportées d’ici le départ : position du guidon, placement de l’instrumentation, leviers et pédales de secours attachés sur le cadre, … ne rien oublier.

Et puis, cette présentation concrétise des mois de préparation, donne du sens à l’expression répétée mille fois à mon entourage «je vais m’entraîner»… tout ça pour ça !

En levant le nez de ma monture, j’ai pu observer le regard des autres. Incompréhension, stupéfaction, envie et curiosité. Même si le nombre d’engagés est important cette année, nous ne sommes pas si nombreux à franchir le pas, à nous lancer ce genre de défis. C’est peut-être ça la plus grande question : quelle mouche t’a piqué ? Si je savais !

A ce sujet, voici une petite anecdote qui date du début des années 80. Je n’avais pas plus de 13 ans, et un jour de décembre, je demande à mon Papa de m’acheter le magazine Le Point. Je crois qu’il s’est vraiment demandé quelle mouche m’avait piqué. Il a vite compris… c’était pour avoir la liste des engagés au Paris-Dakar !

Voilà, je vous donne rendez-vous au départ. Le système de transmission satellite sera opérationnel à partir des étapes marocaines et je communiquerais chaque jour une chronique audio d’une minute sur les faits marquants de ma journée. Une façon de capter un peu plus en profondeur la vie du bivouac.

D’ici là, je vous souhaite à tous, de très bonnes fêtes de fin d’année.

Nicolas


Bulletin du 20 novembre 2004

Bonjour à tous,

A moins d´un mois du départ pour Barcelone, il est temps de vous donner quelques nouvelles. Ces derniers jours ont été décisifs dans l´organisation de cette grande aventure.

Tout d´abord, j´ai rencontré une dernière fois mon préparateur physique. Selon ses observations, je suis d´ores et déjà prêt. «Maintenant, c´est dans ta tête que ça se passe». Ce genre de déclaration me motive par-dessus tout. Je ne peux imaginer un abandon pour panne de «bras» alors, certainement pas sur panne de « tête ». Je vais employer les derniers jours pour effectuer les derniers réglages du corps et de l´esprit.

Coté technique, là aussi le calendrier est respecté. La moto est prête. Il ne reste plus qu´à installer le nouveau système de sécurité « Sentinel ». Il s´agit d´une alarme activée à distance par n´importe quel véhicule me rattrapant. Le signal sonore me permettra de me ranger sur le bas coté et d´éviter ainsi les mésaventures du dernier Rallye de Tunisie (rencontres brutales avec le Nissan d´Isabelle Pâtisser et le Pro Truck).

Sur le plan administratif et sportif, le point de non retour est franchi. ASO à collecté la dernière partie de l´engagement (aïe, aïe !), et a dévoilé les derniers détails du parcours. « Les concurrents y trouveront ce qu´ils viennent y chercher ». C´est par ce type de phrases laissant toutes interprétations possibles, que l´organisateur fait monter la pression ! Le nombre d´engagés n´a jamais été aussi important. Pour des raisons évidentes de logistique, nous devrons faire face à un début de rallye difficile. L´objectif pour ASO : éclaircir les rangs rapidement.

Une multitude de petits détails devront être réglés d´ici le départ. Par exemple la descente jusqu´à Algeciras. Je vais certainement utiliser une tenue « européenne » pour lutter contre le froid (combinaison, casque intégral, gros gants, ...). Comment m´en débarrasser au moment de monter sur le bateau ? Chaque jour m´apporte une nouvelle question. Je ne veux rien oublier, ne rien négliger pour pouvoir consacrer toute mon énergie à la course sans me divertir sur des questions que je peux résoudre maintenant.

Mi décembre, je vais procéder à la traditionnelle pose des stickers sur la moto. Cette « cérémonie » symbolise le passage définitif de la phase de préparation à la phase d´action. Mes prochaines nouvelles seront certainement consacrées à cet événement... photos à l´appui !

A bientôt.

Nicolas Bayle

PS : n´hésitez pas à me communiquer les adresses de personnes intéressées par cette news.